Divendres lo 18 de mai - tre 18 oras 30
mòstra - concert - -projeccion
Armenia & Marselha
photo : J. S-Z
19 oras : dubertura dei pòrtas
Mòstra : Pour ouvrir cette soirée cette soirée, Jacques Sorrentini-Zibjan présentera une série d'images issues du travail photographique qu'il a initié en Arménie au cours de l'automne 2017."
Pichòt cambiament dins la debanada de la serada !!!
Petit changement dans le déroulé de la soirée !!!
19 oras 45 : Concert
Jabarh
Le groupe Janabarh (Le chemin en arménien) est issu de la rencontre de 4 musiciens venus de divers horizons musicaux et notamment de la musique classique et de la musique traditionnelle arménienne.
Janabarh est un quatuor composé d’un Euphonium (cuivre à la croisée entre le cor et le trombone), d’une clarinette et de 2 doudouks. Cet instrument traditionnel arménien 3 fois millénaire au son inimitable est considéré comme un ancêtre du hautbois.
Il est inscrit depuis 2005 par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Janabarh reprend essentiellement des mélodies ancestrales arméniennes réécrites pour ce quatuor insolite dans lequel les timbres des instruments se marient avec finesse.
L’auditeur est alors transporté dans un voyage musical entre orient et occident.
La composition du groupe :
Valentin Conte : Euphonium
Sylvain Gargalian : Clarinette
Lévon Khozian : Doudouk
Michaël Vémian : doudouk
21 oras : Projeccion
"Une histoire de fous" de Robert Guédiguian. (2015)
Le film traite des conséquences du génocide arménien, d'abord avec l'Opération Némésis des années 1920, notamment l'assassinat de Talaat Pacha en Allemagne, ensuite avec le terrorisme des années 1972-1986 (Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie ou Commandos des justiciers du génocide arménien), principalement à partir du Liban.
Aram, un jeune homme d'origine arménienne, veut mettre fin aux soixante ans d'action ou d'inaction non-violente de la communauté arménienne, et particulièrement de sa famille. L'organisation à laquelle il appartient, à Marseille, le forme à réaliser un premier attentat à Paris contre l'ambassadeur de Turquie. Dans cette attaque meurtrière, un cycliste français est gravement blessé. Cette victime collatérale va l'obséder durablement.
Puis Aram part pour Beyrouth et s'engage dans un groupe armé, dont les objectifs sont de faire reconnaître le génocide arménien par des attentats contre les intérêts turcs, avec victimes civiles innocentes, dont l'attentat de l'aéroport d'Orly (1983). Il rencontre l'amour avec une jeune terroriste du même groupe. Mais il commence à douter de l'efficacité de cette violence aveugle.
Le film est inspiré de l'histoire de José Antonio Gurriarán, journaliste espagnol, accidentellement blessé au cours d'un attentat à Madrid commis par l'ASALA en 19812 dans la nuit du 29 décembre 19803. Après cette attaque, il rencontre et interroge le chef de l'ASALA au Liban, et relate son histoire dans un livre autobiographique intitulé La Bomba, publié en 1982.